Aujourd'hui est un jour à marquer d'une pierre "blanche"... Une personne avec un COEUR et des SENTIMENTS a osé écrire un article d'une clarté, d'une compréhension et cela a été CADEAU pour nous tous.
Madame MYRIAM MEUWLY,
un immense merci, pour votre article concernant l'affaire de la RSR dans le journal "LEMATIN" de cette analyse claire et juste... Cela me fait chaud au coeur de savoir qu'une personne dans votre position parle vrai, ce que beaucoup d'autres personnes ne le feraient.
Vous êtes la personne qui vient d'ouvrir un peu cette porte de l'espoir, de se dire qu'il y a une personne qui a un poste important dans le journalisme et qui s'engage pour la VERITE et la JUSTICE..
Mille mercis, Madame, et je vous souhaite un bon dimanche rempli de mille petits bonheurs....
Myriam Meuwly - le 19 juillet 2008, 21h58
Le Matin Dimanche
Sans doute est-ce ce côté carré qui a empêché ce dernier, il y a trois ans, de faire la différence entre des clichés bêtement pornographiques et des images pédophiles. En homme ployant sous le harnais, il n'a pas pris le temps, en mai 2005, d'estimer l'âge des gamines dont les photos défilaient sous ses yeux, un godemiché dans le vagin. Il y a des experts pour ça, a-t-il décrété - même si, dans son souvenir de patron droit dans ses bottes, à la réflexion, tout ça lui a semblé «horrible».
Gérald Tschopp s'est trouvé conforté par son secrétaire général, pour qui, de son propre aveu, ces jeunettes n'étaient pas «des enfants dans le sens où on l'entend». C'est vrai, les jeunes filles de nos jours ne sont plus ce qu'elles étaient au temps de Cyrano...
Deux ans et demi de «silence radio» s'ensuivirent. L'informaticien remarqua que l'homme épris de nymphettes grimpait les échelons. Alors que lui, messager coupable d'avoir découvert à quoi un cadre passait ses pauses café, travaillait beaucoup dans un contexte difficile connu de tous, et se jugeait, l'automne dernier, «mobbé» par un chef rigide et maladroit. Un brin amer, il se confia à un de ses pairs, alors même qu'on lui avait intimé de la boucler.
Il signait ainsi son arrêt de mort. Quand quelqu'un n'est plus «gérable», on le licencie. Ce qui fut fait illico, en parfaite illégalité, l'informaticien étant en arrêt de travail pour cause de burnout.
C'est ainsi qu'on en revient à l'art de la dentelle dans lequel le maître de La Sallaz semble passé maître. Le scandale ayant éclaté publiquement en février de cette année, le syndicat des gens de radio fut chargé de transmettre à qui de droit cette exquise mise en garde: «Si Machin parle de cette affaire à l'extérieur, je lui colle une plainte au cul!»
Au cul? Las! Jorge Resende a été victime d'abus sexuel dans son enfance. Cette nouvelle menace a réveillé des souvenirs en lui que Lacan n'eût pas désavoués. Ils l'ont armé dans sa résolution de ne pas se laisser intimider cette fois-ci.
C'est sûr, certains se lassent des gens qui résistent et qui s'enferment dans un combat dos au mur. Il y a en effet de quoi devenir fou devant l'arbitraire.
Ainsi un «expert», ancien juge vaudois mêlant faits et appréciations personnelles, a donné raison au dirlo. L'affaire cependant n'est pas close. La chronique a montré que les ukases des puissants ne résistent pas toujours à un procès. Et qu'alors ceux-ci peuvent en prendre plein le c...!
Vigousse de cette semaine parle de cette affaire étouffée.
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