A much anticipated and timely encyclical. How to implement it ?

mardi 15 juin 2010

Esprit suisse. Redonner un visage humain à la mondialisation

Redonner un visage humain à la mondialisation ?



7 juin 2010 - VINCENT PELLEGRINI  -  Il y a 1 commentaire

ZERMATT SUMMIT

De nombreuses personnalités du monde entier se sont retrouvées durant trois jours au pied du Cervin pour changer l'esprit et les coeurs des acteurs de l'économie et de la finance.

Christopher Wasserman, président du Zermatt Summit, et le cardinal  Peter Kodwo Tukson, président du Conseil pontifical Justice et Paix,  plantent un arbre sous le regard du président de Zermatt Christoph  Bürgin afin de montrer le caractère durable du congrès.  joe  condron/rockzermatt

«Humaniser la globalisation, changer les coeurs et les esprits», tel était le programme titre du 1er Zermatt Summit qui a réuni durant trois jours au pied du Cervin, au Grand Hôtel Zermatterhof, de nombreuses et éminentes personnalités venues de tous les continents.

Professeurs d'économie dans des grandes écoles, chefs d'entreprises, artistes, et même ecclésiastiques ont mis en commun leurs savoirs transversaux pour réfléchir à la manière de remettre la finance au service de l'économie et celle-ci au service du bien commun. Le but ultime étant de replacer la personne humaine et sa dignité au centre du système économique et financier. Dans la ligne de la dernière encyclique de Benoît XVI qui appelle à un changement de l'état d'esprit des acteurs économiques en préambule à toute restauration et réhumanisation du marché mondialisé.

Dans son discours de bienvenue aux congressistes à l'église de Zermatt, le ministre valaisan des Finances Maurice Tornay a bien mis en valeur la tonalité à la fois économique et spirituelle de ce rendez-vous original. Il a notamment déclaré: «Je suis, avec vous, persuadé que l'ordre technique, l'ordre économique, l'ordre politique et l'ordre culturel ne peuvent trouver unité et cohérence sans un cinquième ordre qui est l'ordre spirituel.»

Le Zermatt Summit ( www.zermattsummit.org ) est en fait un processus qui doit déboucher sur des propositions concrètes pour remettre l'ordre économico-financier sur les rails. Rendez-vous est d'ores et déjà donné à Zermatt pour le 2e sommet agendé du 16 au 18 juin 2011. A noter enfin que la Zermatt Summit Foundation qui a organisé le congrès est présidée par Christopher Wasserman et que deux Valaisans font partie de son comité directeur: le conseiller aux Etats Jean-René Fournier et le Père Nicolas Buttet qui a donné samedi la conclusion du congrès au nom de l'Institut Philanthropos.


Polyarchie ou dictocratie et démocrature

La mondialisation réclame certainement une autorité, puisqu'est en jeu le problème du bien commun qu'il faut poursuivre ensemble; cependant cette autorité devra être exercée de manière subsidiaire et polyarchique [138] pour, d'une part, ne pas porter atteinte à la liberté et, d'autre part, pour être concrètement efficace.

Définition de la polyarchie


Etymologie : du grec poly, plusieurs, et arkhê, pouvoir, commandement, autorité.

Une polyarchie est un régime politique ou une organisation dans laquelle le pouvoir est détenu par plusieurs organes.

Le concept de polyarchie a été créé par Robert Dahl (né en 1915), politologue américain, afin de décrire le fonctionnement politique des sociétés démocratiques occidentales. La polyarchie se caractérise par des sources du pouvoir dispersées, le droit pour tous les citoyens de désigner les autorités politiques et une tendance au règlement pacifique des conflits.

Pour Robert Dahl, un fort pluralisme social et de multiples organisations disposant d'une grande autonomie favorisent la formation d'élites concurrentielles et de dirigeants rivaux mais devant coopérer parce que solidaires du système tout entier. En outre, "les citoyens ordinaires contrôlent leurs leaders immédiats et sont contrôlés par eux. Ces leaders contrôlent à leur tour d'autres leaders et sont aussi contrôlés par eux. On a une société avec un ensemble de relations réciproques permettant de contrôler la politique gouvernementale."

Définition de dictocratie et démocrature


Etymologie : ces deux mots sont formés par l'association et condensation de dictature et de démocratie.

La dictocratie (ou démocrature) désigne un régime qui, sous l'apparence d'une démocratie, fonctionne en réalité comme une dictature. Une constitution est en place, des élections ont lieu régulièrement, la liberté d'expression est garantie dans les textes, cependant les élites en place manipulent ces institutions afin de conserver leurs privilèges. Cela peut être aussi le cas lorsqu'il existe une collusion entre les médias et le pouvoir en place.


Exemples de pays ou systèmes politiques pour lesquels le terme "dictocratie" (ou "démocrature") est parfois utilisé :

>>> Terme connexe : Démocratie

>>> Terme connexe : Dictature

Définition de la démocratie directe


La démocratie directe est l'une des formes premières de la démocratie dans laquelle le peuple exerce directement le pouvoir politique, alors que dans une démocratie représentative, il l'exerce de manière indirecte.

Dans l'Antiquité et en particulier au VIe siècle avant notre ère, des cités ou des groupes sociaux étaient organisés en démocratie directe.
...
Les Etats démocratiques modernes qui se sont construits à partir de la fin du XVIIIe siècle, sont caractérisés par une démocratie représentative. La seule exception notable est la Suisse, dotée d'une forme originale de démocratie directe.

La démocratie représentative est critiquée sur le fait qu'elle dépossède le peuple souverain de son pouvoir. La démocratie directe devient alors une alternative. Certains pays ont ainsi intégré des éléments de démocratie directe dans leurs institutions pour que les citoyens soient davantage impliqués dans les décisions politiques.

Exemples d'institutions ou de mécanismes qui relèvent de la démocratie directe ou semi-directe :

Participation politique

Les Suisses et les Suissesses peuvent non seulement élire les membres des différents parlements au niveau communal, cantonal et fédéral et voter sur les objets qui leur sont soumis, ils peuvent aussi s'engager dans la politique et faire des propositions de modifications des dispositions légales.

Modes de participation à la politique

Au niveau fédéral, les Suissesses et les Suisses peuvent faire usage de deux instruments de démocratie directe : l'initiative populaire et le référendum. De plus, toute personne peut adresser une pétition aux autorités. Sur le plan cantonal et communal, il existe encore d'autres instruments au service de la démocratie directe.

Droit d'initiative

Les citoyens peuvent demander par une initiative qu'une proposition de modification de la Constitution fédérale soit soumise à votation populaire. Pour que l'initiative aboutisse elle doit recueillir les signatures de 100 000 citoyens actifs dans un délai de 18 mois. Les initiatives populaires n'émanent ni du Parlement ni du Gouvernement mais directement des citoyens et des citoyennes. Le droit d'initiative est reconnu également sur le plan cantonal et communal.

Droit de référendum

Si une partie de la population n'est pas d'accord avec une loi du Parlement fédéral, elle peut déposer une demande de référendum. La législation en question sera soumise au vote du peuple si 50 000 citoyens signent la demande de référendum en l'espace de 100 jours. C'est ce qu'on appelle le référendum facultatif. Seule la majorité du peuple est requise. Toute modification de la Constitution fédérale, de même que l'adhésion de la Suisse à une organisation supranationale, doit faire l'objet d'un référendum obligatoire. Elle est donc nécessairement soumise au vote du peuple. Ces projets requièrent la double majorité, du peuple et des cantons (États membres de la Confédération suisse).

Droit de pétition

Toute personne capable de discernement , qui n'est donc pas nécessairement citoyen ou citoyenne en possession des droits civiques, peut adresser une pétition écrite à une autorité L'autorité est tenue de prendre acte des pétitions mais pas d'y répondre. Cependant, en règle générale, les autorités traitent les pétitions et y répondent. L'objet d'une pétition peut concerner n'importe quelle activité de l'État et peut prendre la forme d'une requête, d'une réclamation ou d'une suggestion.

Engagement politique

Les personnes qui souhaitent s'engager en politique peuvent adhérer à une association, un mouvement ou un parti. Les partis sont des groupements d'opinion à caractère politique dont les membres partagent une même vision de l'État, de la société, de l'économie. Ils se situent à mi-chemin entre l'intérêt général et les intérêts de groupes et sont un lien entre le peuple et l'État. Tous les habitants de Suisse peuvent adhérer à un parti, généralement à la section du parti de la région où ils sont domiciliés. Il existe sur le plan fédéral une liste des partis enregistrés.

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  Importance de communes très libres...

Prix Nobel. Consortages suisses ou Commons.

Consortages suisses, exemples pour la crise mondiale selon les prix Nobel 2009, Mme Elinor Ostrom et M. Oliver E. Williamson.

    Il existe un capital privé et un capital appartenant à tout le monde, l'allmend territorial par exemple, les régies fédérales, cantonales, communales...contrôlés par des corps intermédiaires et sous le principe de subsidiarité.



  1. Les produits communs sont distribués selon une juste clé mutuellement définie au plus bas niveau, selon le vrai principe de subsidiarité, et pas celui de l'UE qui est exactement une inversion néfaste (contrats de consortage, d'alpage, de fermages, baisses de prix, PTT, Swisscom, profits en milliards de la Banque Nationale Suisse, contrairement à la FED ou à la BCE qui restent en mains privées (sic…).

  2. Les conflits sont réglés localement par arbitrage, sans juges étrangers…La bonne foi personnelle et la sécurité des contrats prime.

http://econoclaste.org.free.fr/dotclear/images/octobre-d%C3%A9cembre%202009/nobel09.jpg 

Prix Nobel d'Economie - "La gouvernance économique"

L'Américaine Elinor Ostrom (Indiana University Bloomington, USA) est co-lauréate du Prix Nobel d'Economie 2009 avec l'Américain Oliver E. Williamson (University of California Berkeley, USA) pour leurs travaux sur la gouvernance économique. Elinor Ostrom est la première femme à remporter le Prix, depuis sa création en 1969.

Les études des deux lauréats portent essentiellement sur l'utilisation raisonnée des ressources par les collectivités et les institutions publiques, plutôt que sur la gestion de ces questions dans l'entreprise.


 

Principes historiques suisses :

  1. Il existe un capital privé et un capital appartenant à tout le monde, l'allmend territorial par exemple, les régies fédérales, cantonales, communales...contrôlés par des corps intermédiaires et sous le principe de subsidiarité.

  2. Les produits communs sont distribués selon une juste clé mutuellement définie (contrats de consortage, d'alpage, de fermages, baisses de prix, PTT, Swisscom, profits en milliards de la Banque Nationale Suisse, contrairement à la FED ou à la BCE qui restent en mains privées (sic…).

  3. Les conflits sont réglés localement par arbitrage, sans juges étrangers…La bonne foi personnelle et la sécurité des contrats prime.

  4. La notion des 7 sabbats festifs, des 7 jours (dimanche), des 7 semaines (vacances scolaires), des 7 mois (vacances patates), des 7 années ( année sabbatique et remise des dettes), des 3 fois 7 ans ( fête des vignerons) et des 7 fois 7 années ( 49 ans, Jubilé des 50 années avec remise des dettes et surtout hypothèque divine sur les propriétés agricoles et leur retour aux familles endettées, ou 10 lustres) et celui des 7 siècles après la mort et la résurrection de NSJC ( St Gall en Suisse, 732 Poitiers; 1432, St Nicolas de Flüe en Suisse, fin de la guerre de 100 ans, 2132 ?) est plus ou moins respecté en Suisse, à notre connaissance, le mieux au monde, surtout par les péréquations confédérales et les redistributions locales ( autonomie communale, Banque Nationale Suisse qui redistribue tous les profits de l'or après 50 ans, assurances mutuelles, banques cantonales, locales, Raiffeisen, Wir…).

  5. Il est indispensable de définir socialement ces remises à zéro périodiques ( 7 périodes) des compteurs économiques, comme demandé dans le Lévitique et ainsi de réparer l'erreur de Charlemagne du 23 mars 789 qui a condamné le taux d'intérêt pour 1'000 ans, mais qui a oublié la remise en cause des propriétés, au moins tous les 50 ans...

  6. Il existe un système de création monétaire local communal ou cantonal ou fédéral sans taux d'intérêt (monnaies locales, cantonales, création par les crédits des banques cantonales et système wir)

  7. La recherche de la paix prime, par convention collective. Les péchés publics, selon St Nicolas de Flüe, provoquent les guerres, en fomentant le vice dans les coeurs des confédérés, et sont donc à dénoncer publiquement. La paix est à ce prix...

La Suisse est un des seuls pays qui redistribue les profits de sa banque centrale, pourquoi ?

Parce que sa constitution commence encore avec une invocation divine:

La constitution Suisse a toujours été rédigée Au nom de Dieu Tout-Puissant, Im Namen Gottes des Allmächtigen, In nome di Dio Onnipotente, En num da Dieu il tutpussent ! Elle reprend le début du pacte fédéral : In nomine Domini.
        Elle a été acceptée en votation populaire du 18 avril 1999, très probablement par tricheries électorales, notamment dans les cantons de Vaud, Lucerne et du Tessin, pour faire passer en cachette des articles honteux...

http://www.lexilogos.com/declaration/suisse_pacte_tableau.htm

Faiblesses suisses et internationales :

La monnaie est un bien commun, il est incroyable que les banquiers gagnent plus de US $­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ 15'000.- par heure...ou 18'000 $­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­­ ou même plus par bonus...?

Solutions pratiques rapides et immédiates (Vix, à peine...) :

Pourquoi ce lien entre Jubilé et "justice sociale" ? La réponse se trouve dans l'Ancien Testament, au chapitre 25 du livre du Lévitique. Nous y lisons que Dieu invite son peuple à célébrer, tous les 50 ans, une " année sainte"au cours de laquelle il doit libérer les esclaves, remettre les dettes, permettre à chacun de retrouver sa terre. Car il est impossible d'honorer Dieu sans rendre à chacun de ses fils leur dignité, sans restaurer entre les humains des relations justes. Le système actuel fait exactement le contraire, ce qui provoque notamment les hausses infernales de prix, de taxes, d'impôts, de primes...et les guerres, conflits...

Le pire vol, celui de la création monétaire par des banquiers sans scupules...Un autre forme d'usure dévorante...qui tue les plus faibles, par millions...


Voilà ci-dessous reproduite l'encyclique Vix pervenit adressée au clergé italien mais par la suite étendue à l'Église tout entière par Grégoire XVI... La traduction donnée n'est pas d'une lecture très facile, aussi, n'hésitez pas à m'en communiquer une autre meilleure qui si vous en connaissez. Il s'agit là d'une condamnation de l'intérêt exigé par celui qui prête une somme d'argent. En effet, à l'époque de rédaction, le terme usure n'est pas réservé aux intérêts qui seraient supérieurs à un taux maximal "acceptable". Christophe

http://www.union-ch.com/articles.php?lng=fr&pg=337


Démographie : la chute a commencé


Courbe sans tenir compte d'une pandémie.
par simple application mathématique des taux de fertilité ( TR, Taux de Renouvelllement en dessous de 2 ) qui sont à la baisse.
[Europe-hiver.jpg]
La chute commence déjà dans les pays "riches" et en Russie...
Tout peut s'effondrer très vite...en quelques mois...

La seule solution:


http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf


Opening Speech

Christopher  Wasserman

Christopher Wasserman
Welcome address
June 3rd, 2010

 

 


His Eminence Cardinal Peter Turkson, His Imperial and Royal Highness Archduke Rudolf of Austria, His Royal Highness the Prince Guillaume of Luxembourg, Honourable Ambassadors, Ladies and Gentlemen, Dear friends,

In the name of the Zermatt foundation board and organizers, I thank you whole heartedly for being with us for this first edition of the Zermatt Summit. We thank you for coming all the way to be with us today. Some of you have come from many corners of the world. I thank you.

We are confident that this is not going to be just another economic forum.

Indeed, you have all understood that the goal of the Zermatt Summit is about meaning, about globalization and about the human person. At the end of these 3 days, our aim is to issue a call for action to business leaders around the world to transform the economy and companies so that they can serve the Common Good better than they have been doing.

It is also my hope that you will use the opportunity while you are here in these beautiful surroundings to share and build relationships with one another.

We have designed the program specifically to allow time for discussions and exchange of ideas.

The competitive market economy has many advantages: creativity, productivity, growth potential, flexibility and job creation... For a long time, we have operated under the assumption that business and free market forces will automatically serve the Common Good.

Today, whilst the global economic crisis has created unprecedented levels of wealth, we are also seeing more injustice, more poverty, and more exclusion than we have ever seen before.

I dream of a world which would no longer be exclusive, in which everyone would have access to jobs, education, health, and shelter etc. I dream of a world which would be altogether inclusive, in which fragility would be accepted and in which every individual could find his place and develop his talents.

We are indeed facing the greatest crisis the world has ever encountered. A crisis of purpose, a crisis of confidence, a crisis of indebtedness, a social crisis, a systemic crisis but should we NOT be asking ourselves is it not also a personal crisis for each human being; because of the lack of vision, the lack of purpose, the lack of motivation, the lack of respect for each other?

For economic stability to be restored and sustained, we need to radically transform the minds and behaviours of our business leaders, and this will ultimately feed through into a change in corporate culture. Leaders must assume their responsibility towards the Common Good.

More and more regulations alone will not be sufficient; we need a change hearts and minds.

At the heart of the Zermatt Summit vision is the mission to inspire this transformation process by encouraging business leaders and policy makers to revisit three core areas:

- Redefining the raison d'être of the firm to create economic and societal progress in a locally and globally responsibly sustainable way

- Placing ethics at the heart of leadership

- Corporate statesmanship by companies actively participating in the political debate translating into regulations and world governance.

 

One of the limits of the existing approaches is that they tackle the problems from a strictly legalistic and technical angle and do not identify the root causes of the problem from which the world suffers.

These roots are found in the heart of the human person (pride, self importance, greed).

The new economic models must take into account both aspects, in other words, new governance structures and regulations but also the hearts and minds of leaders.

And this is the unique contribution of the Zermatt Summit.

This gathering would not be complete without considering our spiritual dimension;

Recent research in management and economics shows that people can only properly and fully flourish when the spiritual aspects of their lives are fully engaged.

We are fortunate to bring together for this first edition of the Zermatt Summit, some of the most progressive thinkers of our time.

We also thank warmly our main international partner the Globally Responsible Leadership Initiative who represents a unique global network of corporations and business schools with 1 million employees and 300'000 students worldwide.

We also thank warmly all our partners from the worlds of business, politics, NGO's, performing arts, academia as well as the Banque Cantonale du Valais without whom the Summit would not have been a success.

What shall we do after the Summit ?

On a practical note, we don't have all the answers but we are counting on your suggestions to produce the final recommendations of the Zermatt Summit 2010. Our Advisory Board headed by Professor Henri-Claude de Bettignies will then publish the recommendations and campaign for their implementation by business leaders and governments.

We shall continue to work relentlessly to inspire change and help create more stable foundations for the globalization process without excluding the weakest. Some practical examples are:

-      the existing Ecophilos local business circles but also through specific actions in France, Belgium and Switzerland such as sponsoring the Entrepreneur Dream Festival with the CJD.

-      Films such as Doing Virtuous Business which will be premiered at the summit.

Ladies and Gentlemen, as leaders your presence here is not a coincidence; you are participating to the birth of a new responsible humanity. This is a call not only for engagement but actually a call for Action !!!

Before having the pleasure to introduce the State Councillor of Valais, Maurice Tornay and the Mayor of Zermatt Christoph Burgin,

A last word on music:

Yehudi Menuhin, the famous violinist who played in Zermatt once said that if music cannot cure humanity, it can certainly reinforce our faith in eternal values commonly shared by us all such as love, beauty and peace.




http://zermattsummit.org/index.php?option=com_content&view=article&id=115&Itemid=80

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