A much anticipated and timely encyclical. How to implement it ?

samedi 16 janvier 2010

Vie. Nouvelle tricherie démocratique pour le 7 mars 2009 ?

Votations du 7 mars 2009:

Erreur dans la brochure officielle...

La brochure explicative du CF sur les votations du sept mars contient une erreur.

Article concernant la recherche sur l'être humain.

La brochure précise en page 4 qu'il a été adopté par le Conseil national par 144 voix contre 61 et 18 abstentions.

Or le score exact est de 114 voix contre 61 et 18 abstentions.

Cette différence induit en erreur les peuples suisses.

Voici nos arguments en bref:

Une personne est là dès la conception, qui a lieu au moins à la fécondation.

La loi ne définit pas la personne dès la conception, elle doit le faire,

Seul un refus de la loi relative à la recherche sur notamment les cellules souches, qui sont des personnes, empêchera la destruction d'embryons humains surnuméraires.


D'autant plus que des cellules d'embryons humains sont trop souvent employées dans la recherche et la fabrication des vaccins.

http://desiebenthal.blogspot.com/2009/11/les-vaccins-h1n1-base-de-cellules.html

Même un embryon de quelques jours a droit à être protégé dans le plein respect de la dignité humaine.

L'embryon n'est pas responsable, en définitive, de sa non-implantation. Il ne peut pas être sacrifié à des intérêts qui ne sont pas les siens (recherche).

Seul un non à la loi empêchera d'autres abus potentiels (clonage ou interventions génétiques, par ex.).

Seul un non à la loi favorisera la recherche sur les cellules souches adultes, qui a déjà permis d'obtenir des résultats prometteurs (guérison du cancer, traitement de l'infarctus du myocarde, par ex.) et qui n'oblige pas à tuer des êtres humains.

La brochure doit être corrigée et la votation renvoyée à plus tard.

Nous devons aussi voter NON à ce texte incomplet.


Annexes:

http://pavie.ch/articles.php?lng=fr&pg=73

D
es thérapies comportent la manipulation d'embryons. Le clonage thérapeutique est assimilé à un meurtre, car il consiste à «créer des embryons dans le but de les supprimer». Et comme le prélèvement de cellules souches d'un embryon implique sa destruction, il est jugé «illicite».

Dans différents secteurs de la médecine reproductive on brave la dignité inhérente à tout être humain par l'instrumentalisation, voire la destruction d'embryons, comme cela arrive dans le cadre du DPI.»

Extraits de http://ps139.blog.tdg.ch/archive/2009/10/26/jm-disposer-de-quel-corps-au-fait.html

JM: Disposer de quel corps, au fait?

On le sait un des multiples cris de mort dans la guerre qui oppose des adultes à leurs enfants non nés est 'droit de disposer de mon corps', ce qui laisse entendre que le corps du tout petit est celui de sa mère. Réflexions rassemblées :

 

Pourquoi le foetus n'est pas le corps de la mère :

"La réponse est que c'est un être différent de sa mère n'ayant pas le même patrimoine génétique car s'ajoute celui du père. S'il était le corps de sa mère, le foetus serait obligatoirement de sexe féminin, avec la même couleur de cheveux, d'yeux, les mêmes empreintes digitales etc.
Ce serait en réalité un clone.

Mais le foetus tient de son père par moitié avec mélange des caractères morphologiques. Croisez un noir avec une blanche, vous avez un foetus (ou un bébé) couleur café au lait. S'il était le corps de sa mère, il serait blanc.

Par ailleurs, le fait que l'on puisse implanter un embryon à une femme qui n'est pas sa mère (gestation pour autrui) montre bien que le foetus n'est pas le corps de sa mère. Il en est l'hôte, le passager."

Dr Jean-Pierre Dickes

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question : - le sexe de la mère : si le foetus était son corps, et que le foetus soit un garçon, le sexe de la mère serait androgyne puisque portant à la fois des "organes" mâles et femelles. Si ce n'est pas le cas, c'est bien que le foetus est une entité indépendante, hébergée temporairement par le corps de la mère ?

Dr François Volff : Oui, l'argument du sexe est valable. Autre argument: une greffe rénale par don de la mère à sa fille n'est pas forcément compatible.Le bon sens montre bien qu'il y a une différence entre une mère et sa fille.

 

Question : Les cellules de l'enfant ne sont-elles pas issues de celles de la mère ?

Réponse : Non. En accord avec la biologie et la génétique, c'est l'embryon qui entreprend, dans une véritable explosion de vitalité, sa propre "construction" dans les entrailles de sa mère. Le Dr Bart Hefferman décrit cette période dynamique du développement : "dès la conception, l'enfant est un individu complexe, dynamique, à la croissance rapide. Par un processus naturel et continu, un seul ovule fécondé se développera en plusieurs milliards de cellules de nouveau-né au cours des neufs mois.»

(Droit de Naître : "50 questions et réponses", question 26

 

Le professeur Pierre-Paul Grassé, ancien président de l'Académie des Sciences, a dit le 15 novembre 1982 :

"Il y a production de vie dès le croisement des deux gamètes au moment même de la conception. Il est admis par la science actuelle que le début de l'être remonte à la fécondation.

"L'embryon, si jeune soit-il, est une personne riche de toutes les potentialités de son espèce. Dès la conception, il se produit une consitution génétique unique qui détermine tout le potentiel évolutif de l'homme.

(...)

Le Dr H.N. Lily, souvent appelé "le père de la foetologie", décrivait ainsi le développement du foetus :

"Le jeune individu, aux commandes de son environnement et de sa destinée et dans la démonstration de son pouvoir physiologique, supprime les périodes de menstruation de sa mère.

"Pour rendre habitable sa maison pour les 270 jours qui vont suivre, l'embryon développe le placenta et un liquide de protection.

"Il résout également le problème de l' "homographie" : malgré le fait étonnant par lequel le foetus et la mère, comme des étrangers ne pourraient pas échanger des greffes de peau ou recevoir sans problème le sang de l'autre, ils se toléreront pour une durée de 9 mois.

"Nous savons qu'il bouge dans son monde d'une manière pleine de grâce. Il est réceptif au toucher, au froid, au bruit et à la lumière. Il a le hoquet et il suce son pouce. Il pleure et il dort."

 

"L'avortement, la tragédie d'une société qui s'effondre" , Daniel Rivaud, Alexandre Lukasik, éd Nouvelle Alliance p 84

 

Compléments intéressants :

http://biblio.domuni.org/imprimer/embryon_imp.htm

 

http://laissezlesvivre.free.fr/archives/sommaire_embryon....

, en particulier :

http://laissezlesvivre.free.fr/archives/embryon/tolerance...

 

http://laissezlesvivre.free.fr/archives/embryon/debut.htm

 

et aussi :

http://www.cerbafaso.org/textes/congres/acte_congres99/av...

 

http://le-cep.org/archive/CEP_33.pdf Avortement: Un argument s'effrondre par Alexander Willians -Résumé : Un des arguments habituels pour l'avortement consiste à dire que le foetus est produit par le corps de la mère et donc qu'il lui appartient. A preuve : il n'est pas rejeté par le système immunitaire, comme c'est le cas pour les organes transplantés. Une recherche récente vient de renverser cet argument : le système immunitaire de la mère travaille bien à rejeter l'embryon, et c'est la cause de nombreuses fausses couches. Mais l'embryon,  dès le sixième jour, secrète une enzyme spéciale, l'indoléamine 2.3-dioxygénase ou IDO qui  inhibe l'attaque des lymphocytes chargés de lutter contre les tissus étrangers. Indépendamment de l'argument génétique, on dispose donc d'un argument physiologique déterminant qui prouve l'individualité de l'embryon dès les premiers jours.

 

 

Commentaire sur le site de l'Humanité, suite à un article pro-choix :

"Le droit des femmes -ou des hommes, à disposer de leur corps" est une énorme stupidité ! Imaginons qu'un pays ennemi déclare la guerre à la France. Au nom de ce principe que mon corps est ma propriété et que je peux en disposer comme je veux, j'aurais le droit de ne pas aller le sacrifier sur un champ de bataille ? Ou dans un autre registre en vertu du même principe je refuserais que l'État vaccine mes enfants contre des maladies mortelles ? En vérité ce principe découle d'une monstrueuse idéologie, celle de l'ultralibéralisme qui fait de l'homme un individu isolé, insularisé , un mini-État comme dit Wim Wenders qui n'a de compte à rendre qu'à lui-même. " (pseudo Briouzga)


Le Vatican condamne les nouvelles techniques biomédicales


Samedi, 13 décembre 2008

ETHIQUE. Une instruction doctrinale publiée vendredi rejette toutes les pratiques qui comportent la manipulation et la destruction d'embryons.

Les énormes progrès réalisés par les sciences biomédicales ces dernières années inquiètent le Vatican. Surtout ceux qui touchent à la manipulation des embryons. De nouvelles questions de bioéthique sont apparues depuis la publication en 1987 de l'Instruction Donum vitae, qui abordait entre autres le sujet de la fécondation in vitro. Aussi la Congrégation pour la doctrine de la foi a-t-elle jugé nécessaire d'y répondre au moyen d'une nouvelle instruction, nommée Dignitas personae (dignité de la personne), rendue publique vendredi.
Approuvé par le pape, ce document estime que certains représentants des sciences médicales «considèrent le développement croissant des technologies biomédicales dans une perspective essentiellement eugénique». L'instruction répète donc que l'embryon doit être traité comme une personne. Elle réitère également la condamnation de la fécondation in vitro, et rejette toutes les propositions thérapeutiques comportant la manipulation de l'embryon.
Il n'y a rien de véritablement nouveau dans cette instruction, adressée «aux fidèles et à tous ceux qui cherchent la vérité». Le Vatican a déjà condamné à plusieurs reprises l'utilisation thérapeutique des cellules souches d'embryons, le clonage – qu'il soit reproductif ou thérapeutique -, les tentatives d'hybridation, etc. Mais au vu de la rapidité des changements, des évêques et des institutions catholiques ont manifesté le besoin d'avoir un document de référence. Dignitas vitae est donc une mise à jour de Donum vitae. Sa rédaction a demandé quatre ans de travail.
L'instruction pose comme principe fondamental que «la dignité de la personne doit être reconnue à tout être humain depuis sa conception jusqu'à sa mort naturelle.» Elle commence par évoquer les aspects anthropologiques, théologiques et éthiques de la vie et de la procréation humaine. Ainsi, pour le Vatican, une procréation responsable ne peut advenir que dans le cadre du mariage entre un homme et une femme. Cependant, même si cette condition est réalisée, tout n'est pas permis, dit le texte. L'Eglise catholique refuse ainsi toujours la fécondation in vitro, car cette technique implique «l'élimination volontairement acceptée d'un nombre conséquent d'embryons». De plus, la dissociation entre la procréation et l'acte sexuel est inacceptable pour elle. Pour cette même raison, le Vatican rejette aussi l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes, qui «instaure une domination de la technique sur l'origine et la destinée de la personne humaine».

Le document désapprouve les méthodes utilisées pour améliorer le taux de réussite des techniques de procréation in vitro, comme la congélation d'embryons et d'ovocytes. Le diagnostic préimplantatoire est considéré comme l'expression «d'une mentalité eugénique», dans la mesure où il «vise en réalité une sélection qualitative (ndlr: des embryons) avec pour conséquence la destruction» d'autres embryons. L'instruction s'en prend aussi aux nouvelles formes de contraception que sont la pilule du lendemain et la RU 486, car elle y voit un «péché d'avortement».
Enfin, dans une troisième partie, le document condamne sévèrement les thérapies comportant la manipulation d'embryons. Le clonage thérapeutique est assimilé à un meurtre, car il consiste à «créer des embryons dans le but de les supprimer». Et comme le prélèvement de cellules souches d'un embryon implique sa destruction, il est jugé «illicite».
Le Vatican publie ce document alors que de nombreux pays ont déjà légalisé certaines techniques condamnées. La Conférence des évêques suisses a salué l'instruction, «spécialement d'actualité en Suisse, où l'on discute la nouvelle loi fédérale relative à la recherche sur l'être humain et l'éventuelle suppression de l'interdiction du diagnostic préimplantatoire (DPI). Le document du Vatican montre que dans différents secteurs de la médecine reproductive on brave la dignité inhérente à tout être humain par l'instrumentalisation, voire la destruction d'embryons, comme cela arrive dans le cadre du DPI.»


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