On passe outre à tous les signaux de danger.
Lors de l'émission de télévision Morning Meeting sur MSNBC, l'ancien gouverneur et ministre de la justice de l'Etat de New York Eliot Spitzer a dénoncé la Réserve fédérale ( FED) de New York comme un « schéma de Ponzi » :
« La Réserve fédérale (FED) a profité depuis des décennies de l'idée qu'elle est quasi-autonome et théoriquement indépendante. Permettez-moi de révéler un sale petit secret : le travail de la Fed a été un désastre depuis que Paul Volcker l'a quittée.
En réalité, la Fed a tout faux. A plusieurs reprises, elle a eu tout faux.
Bulle après bulle, ils ont été incapables de comprendre ce qu'ils ont infligé à l'économie.
L'exemple le plus poignant, c'est le sauvetage de l'assureur AIG, où ils ont injecté des dizaines de milliards de dollars, qui ont fini dans les poches des banques d'investissement qui sont aujourd'hui solvables.
L'Etat n'a pas pris des actions dans ces banques, on ne demande pas ce qu'il s'y passe, voilà ce qui exigerai de toute urgence une enquête dure et sérieuse.
Si vous regardez la gouvernance de la Réserve fédérale de New York, vous constatez qu'elle est gérée par les mêmes banques qui ont touché l'argent.
C'est un schéma de Ponzi, un abus de position.
C'est scandaleux et il est grand temps pour que le Congrès dise : "assez !"
Et alors, leur donner encore plus de pouvoir aujourd'hui est dingue !
La Fed a besoin d'une remise en cause méticuleuse. »
Fin de la première citation...
Les étages de cette pyramide de Ponzi :
En résumé, on loue un nombre infini de fois ( sic, comme au Canada, la seule limite légale théorique est celle du nombre d'emprunteurs; tout ce qui est légal n'est pas nécessairement moral... ) la voiture de Dupont mise en dépôt au garage de la banque "sous-clefs"...en gagnant sur chaque opération les intérêts, frais et commissions...
1. l'émission de billets de (la) banque (centrale) privée (sic) la FED des USA créés ex-nihilo pour acheter des emprunts d'État qui servent de garantie / contre-partie à ces billets qui ne constituent donc qu'une reconnaissance de dette permettant de s'acquitter d'une autre dette. De la dette-monnaie-papier qui a cours légal. La monnaie en circulation devient de l'usure vorace...qui tue les plus faibles ( stress, suicides...)
Le système bancaire actuel cause la pauvreté en face de
l'abondance en endettant tous les pays et personnes.
Les prêts à intérêts ne sont pour la plupart que de simples écritures tirées du néant, c'est à dire de la fausse monnaie,
selon Maurice Allais, Prix Nobel d'économie en 1988
dans « La crise mondiale aujourd'hui »
(Ed. Clément Juglar 1999).
.
2. la multiplication M2 M3 M4 Mn etc... par toutes les banques et les assurances, via le crédit. Il leur suffit de posséder 1000 en billets de la banque centrale pour accorder de facto plus de 100'000 en crédit ( infini dans plus en plus de pays, ( sic, comme au Canada, la seule limite légale théorique est celle du nombre d'emprunteurs; tout ce qui est légal n'est pas nécessairement moral... ) ). Tant que le bénéficiaire laisse ces symboles sur ses comptes dans le système bancaire et utilise les instruments de paiement scripturaux et symboliques (cartes, chèques, virements, contrats, hypothèques, IBAN, swift, papiers-valeurs divers, produits structurés, dérivés, futures...) pour payer, rien ne se voit. C'est la fameuse « promesse de Ponzi mensongère et intenable » bancaire.
On découvre en plus que le shadow banking, les activités bancaires obscures hors bilans et non-publiées, sont trop importantes et qu'elles poussent au désespoir des millions d'innocents...
On sait désormais que, au moins dès 1992, de grandes banques connues, en France, aux USA, en Hollande, en Allemagne, en Suisse et au Royaume-Uni etc..., ont eu recours à ces comptes non publiés.
Euroclear, Clearstream et les mystérieux comptes " Madoff"
Selon Clearstream, une "Bank Madoff" avait ouvert un compte à Bruxelles chez son concurrent Euroclear. Cette seconde chambre de compensation [1] dément. Mais Clearstream persiste et signe.
L'auteur présumé de la plus grande fraude pyramidale de l'histoire de Wall Street, le financier new-yorkais Bernard Madoff, avait-il un compte ouvert à Bruxelles dans la chambre de compensation internationale Euroclear? C'est en tout cas ce qu'affirme Clearstream, sa rivale installée à Luxembourg et Francfort.
Tout commence avec l'apparition d'un listing, fin décembre 2008, sur le site Wikileaks [2]. Cette plateforme de publication anonyme, gérée et vérifiée par des journalistes professionnels, permet aux "lanceurs d'alerte" de "fuiter" des documents confidentiels qu'ils jugent d'utilité publique.
[3] Le listing, un fichier PDF de plus de mille pages [4], recense, en date du 1er juillet 2004, quelque 38 838 références de comptes ouverts dans différentes chambres de compensation par des institutions financières en vue de s'échanger des titres. De la Banque du Tyrol à la filiale hongkongaise de Citibank, en passant par la Banque nationale du Canada, Santander à Mexico ou la banque Martin Maurel à Marseille, le listing recense tous les petits et les grands acteurs de la planète financière.
Un "bottin" compilé par Clearstream à Francfort
Sur le pied de page du document, une mention: "Clearstream Banking Frankfurt". Après bien des atermoiements, Clearstream nous confirme que le listing provient effectivement de chez elle et qu'il est authentique. Son porte-parole, Bruno Rossignol:
"Il s'agit d'une liste de contreparties internationales qui a été constituée par Clearstream Banking Frankfurt à partir d'informations clients fournies par les dépositaires centraux nationaux d'une part, et par Euroclear d'autre part."
Trois comptes
Outre le mystérieux compte 62.619 de la Bank Madoff, on en connaissait un autre: le compte 0646 ouvert à New York au nom de Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (BLMIS) à la Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC), principale chambre de compensation et premier dépositaire central de titres aux Etats-Unis. On retrouve ce compte dans le listing compilé par Clearstream en 2004.
BLMIS est le fonds d'investissement que Madoff a lancé en 1960 avec 5000 dollars, aujourd'hui au centre de sa fraude. Le 12 décembre 2008, lendemain de l'arrestation de Madoff, la DTCC publiait un communiqué de presse aussi bref que discret annonçant qu'elle venait de geler le compte 0646 de Madoff.
Un troisième compte aurait été utilisé pour échanger des titres: celui de la Madoff Securities International Limited (MSI), discrète société de courtage basée à Londres et que Madoff a présidée jusqu'à sa chute. On trouvait en effet la trace en décembre dernier sur le site d'Euroclear d'un compte n° 471 ouvert par MSI vraisemblablement à la London Clearing House —chambre de compensation britannique devenue LCH.Clearnet, et dont Euroclear est le principal actionnaire.
Les avoirs de MSI ont été gelés le 18 décembre et la société mise en liquidation. Elle employait pas moins de 28 personnes chargées de faire fructifier la fortune personnelle de la famille Madoff. En 2007, les avoirs gérés par MSI se montaient à £113 millions (€129 millions), principalement en cash.
Toutes les chambres de compensation, qu'elles soient nationales (Monte Titoli en Italie, DTCC aux Etats-Unis, Iberclear en Espagne, etc.) ou internationales (Euroclear, Clearstream), envoient régulièrement à leurs homologues des informations concernant les derniers comptes clients qu'elles viennent d'ouvrir, poursuit Bruno Rossignol.
Ainsi Clearstream a-t-elle compilé une sorte d'"annuaire" reprenant tous les comptes externes avec lesquels ses propres clients peuvent réaliser des transactions:
"Clearstream se borne simplement à les compiler, c'est-à-dire que nous n'entretenons pas le fichier. Si un compte est fermé quelque part, l'entité où il a été fermé n'en informe pas nécessairement les autres dépositaires."
A la page 712 de ce "bottin financier", une référence intrigue: le compte 62.619 ouvert au nom d'une mystérieuse Bank Madoff à New York. Sur ce point, Bruno Rossignol est formel:
"Ce compte 62.619 est un compte qui vient de chez Euroclear. Le numéro nous a été transmis par Euroclear en 1997, sous le nom de Bank Madoff."
Confirmé par la "compliance" de Clearstream
Au boulevard du Roi Albert II, à Bruxelles, Euroclear dément: "Madoff n'a pas et n'a jamais eu de compte chez nous", clame Denis Peters, le directeur de la communication:
"Je n'aime pas quand les gens véhiculent des informations erronées. Qu'ils ne sachent pas, c'est une chose. Mais qu'ils transmettent de fausses informations, ce n'est pas une bonne idée."
Un discours qui laisse Bruno Rossignol de marbre:
"L'information ne fait aucun doute, elle a été confirmée par la 'compliance', c'est-à-dire l'instance au sein de Clearstream chargée de vérifier les informations financièrement sensibles."
Quoiqu'il en soit, le mystère entourant la Bank Madoff reste entier. Cette entité, totalement inconnue jusqu'ici, est-elle toujours active? Qui utilisait le compte 62.619 et à quelles fins? A-t-il joué un rôle dans la méga-fraude Madoff?
A ce jour, Clearstream et Euroclear affirment toutes deux ne pas avoir été contactées par les enquêteurs américains. Ni par aucun autre enquêteur d'ailleurs.
Les archives de ces deux institutions pourraient pourtant donner du grain à moudre aux enquêteurs et à une partie des 5 000 juristes [5] qui défendent les victimes de la plus grande fraude financière de l'histoire [6], estimée à 50 milliards de dollars.
Elles renferment en effet au minimum les traces de toutes les transactions opérées entre cette Bank Madoff et les clients de Clearstream et d'Euroclear. Madoff disposait également d'un compte à la chambre de compensation étasunienne DTCC à New York et un autre, semble-t-il, à Londres auprès de la chambre britannique LCH.Clearnet (lire l'encadré).
Pisser dans un Stradivarius
"L'analyse de toutes ces archives permettrait de reconstituer les itinéraires financiers des fonds gérés par les sociétés de Bernard Madoff et de mettre à jour d'éventuels détournements", souligne le magistrat français Jean de Maillard, spécialiste de la criminalité financière (et par ailleurs blogueur sur Rue89 [7]).
Qui s'étonne par ailleurs que le contrôle public supranational de ces "autoroutes de la finance" ne figure pas à l'agenda du G20, censé pourtant réformer le système financier international en profondeur:
"Se contenter d'un contrôle national par le Luxembourg pour Clearstream, et par la Belgique pour Euroclear, c'est comme si on pissait dans un Stradivarius. Il faudrait au minimum un contrôle au niveau de l'Union européenne, voire du FMI."
D'après un recoupement de données récoltées par 30 cabinets d'avocats dans 25 pays, l'escroquerie pyramidale de l'ancien président du Nasdaq aurait fait jusqu'à trois millions de victimes directes et indirectes [8]. Une liste provisoire de 13 000 clients [9] a été rendue publique début février et quelque 22 000 procédures pourraient être intentées dans le monde.
Selon Irving Picard, chargé par la justice de liquider les biens de l'escroc, il n'y a actuellement aucune preuve que Madoff ait jamais acheté des titres pour ses clients. En tout cas, affirme Picard, il ne l'aurait pas fait [10] au cours des 13 dernières années...
A lire aussi sur Rue89 et sur Eco89
► Affaire Madoff: pour l'argent envolé, voyez chez Clearstream [11], par Jean de Maillard
► Tous les articles sur Bernard Madoff [12]
► Tous les articles sur l'affaire Clearstream [13]
Ailleurs sur le Web
► Le listing de 1000 pages [14], sur Wikileaks
De Lapin Bleu
Bref, c'est exactement ce que nous a dit Denis Robert : il est techniquement possible de contrôler tous les flux douteux et illégitimes, puisque les deux chambres de compensation, dont Clearstream, de la planète centralisent les flux.
Les politiciens nous font croire depuis des années que c'est impossible mais en réalité, seule la volonté politique manque…
Le grand duc, Juncker, Sarkozy, tous des gens respectables, sont les premiers complices du système, en lui permettant d'échapper aux juges…
Ces crises déjà annoncées en 1989 lors d'un grand congrès à Lausanne, notamment par les facteurs démographiques.
Le livre: " Europe: l'hiver démographique" en parlait déjà en 1989. ( Édition l'age d'homme, Lausanne et Paris )
Les courbes de population utilisées qui y étaient utilisées était notamment celles de Jean Bourgeois Pichat.
On l 'avait déjà annoncé en 1989, extrait du texte dans ce livre:
Début de citation:
De plus, les crises économiques actuelles ne sont pas des crises de ressources mais de manque de partage et de distribution des biens et des connaissances. La technique actuelle permet de nourrir plus de cent milliards d'hommes.
La cause réside souvent dans le désir égoïste de certains privilégiés de garder intact leur pouvoir. On ne peut bien apprendre à partager et à pardonner que dans le cadre de familles joyeuses et ouvertes à la vie. La vie n'est pas un calcul, à trop calculer on devient froid et triste.
Nous devons éduquer à la générosité et ceci grâce à des familles qui dynamisent les sociétés et qui donneront les cadres inventifs et créatifs de demain .
Les grandes entreprises européennes se plaignent déjà du manque de cadres.
Ils doivent aller les chercher à l'extérieur, leur apprendre la langue et les former.
A partir d'un certain seuil, et nous en sommes proches, nous atteindrons une situation de non-retour qui entraînera de grands coûts sociaux.
De plus, au niveau macro-économique, on ne voit souvent que le gâteau, l'actif, à partager entre moins de convives, ce qui est faux par ailleurs car le gâteau grandit plus vite que le nombre de convives.
Mais, on oublie le passif, le coût et l'entretien des infrastructures.
De grands hôpitaux pour soigner les personnes âgées demanderont beaucoup d'investissement et de personnel.
D'autant plus si les familles n'acceptent plus en leur sein les personnes âgées et si elles les confient toutes à l'État social.
3.4. Le rôle des grands-parents dans la culture A ce titre, un concept souvent oublié mérite d'être souligné En effet, les parents sont souvent pressés alors que les grands-parents ont le temps. Les petits enfants en profitent pour écouter des histoires et découvrir le monde. Les mariages tardifs, puis les naissances retardées, puis les crèches et autres garderies font que souvent les enfants sont coupés en grande partie de leur patrimoine culturel.
3.5. Le court-terme et le long-terme La famille est le garant du long terme. Or, trop souvent, certains milieux économiques, poussés par les chiffres sacrés à montrer aux investisseurs, privilégient les résultats de l'année où même du semestre, c'est-à-dire le court-terme. Mais, de manière globale, et on le constate dans la vie économique aussi, les sociétés qui réussissent sont celles qui ont une vue à long terme, un programme d'action qui encadre les plans annuels.
Une entreprise ou une société qui privilégie, comme nous le faisons, le court terme, court à la ruine. ...
Fin de citation:
"Quand les bornes sont dépassées, il n'y a plus de limites"
Georges Pompidou.
La crise financière est-elle sans limites ? Vous pouvez poser des limites. Comment ?
Plus de gens devraient lire cet article, tout simplement
Sur l'Internet les lecteurs ont le pouvoir! Ils décident quelle information fera le tour du globe! Peut-être vous n'en êtes pas conscient, mais si chaque lecteur envoie un lien à trois autres personnes intéressées, il suffit de vingt pas pour atteindre 3,486,784,401 personnes! Vous voulez le voir se produire? Utilisez votre pouvoir !
3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 x 3 = 3,486,784,401
à faire circuler largement, merci, le monde est déjà meilleur grâce à ce simple geste de solidarité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire