A much anticipated and timely encyclical. How to implement it ?

mercredi 9 décembre 2009

Vaccins H1n1. Les corrompus prennent le pouvoir

Werner Autericky, chef de l'Office de Vienne pour la Protection de la Constitution et la Lutte contre le Terrorisme, a démissionné, apparemment suite à des pressions externes.
L'unité de Mr Autericky était l'une des équipes de police chargées d'enquêter sur la filiale de Baxter dans la ville d ' Orth an der Donau, et sur la contamination par le virus actif de la grippe aviaire de 72 kilos de vaccins, dont la même compagnie Baxter est responsable.
A en croire une annonce faite par l'ORF ( la chaîne de télévision d'état autrichienne) Ernst Geiger, un chef de police ayant travaillé, durant sa suspension pour corruption, pour le milliardaire Frank Stronach et sa compagnie,devrait être désigné pour remplacer Mr Autericky.
Quelle sorte d'enquête crédible peut être attendue de Mr Geiger, dont l'ancien employeur est un proche associé de ces mêmes grandes compagnies pharmaceutiques et bancaires internationales?
Les Autrichiens se feront-ils entendre? Refuseront-ils cette corruption qui permet à des compagnies comme Baxter d'essayer de déclencher, volontairement et impunément, des pandémies de grippe aviaire qui les menacent tous autant qu'ils sont?
Les plans de l'Autriche contre la pandémie autorisent les mêmes mesures de vaccinations forcées et de quarantaine que les autres pays ayant signé les accords de Régulations Internationales de la Santé de l'OMS. Un système de « centres de vaccinations » où des vaccins seraient administrés semble également être en cours de construction dans le pays.
Dans la mesure où certains Autrichiens ayant déclaré qu'ils refuseraient en toutes circonstances la vaccination ont des armes chez eux, la naissance d'une résistance armée ne peut être totalement exclue, agrandissant de ce fait les risques de troubles de l'ordre public.

mardi 8 décembre 2009

Minarets, Nicolas Sarkozy soutient les Suisses.



Nicolas Sarkozy : "Respecter ceux qui arrivent, respecter ceux qui accueillent"


Article à paraître dans l'édition du 09.12.09

Dans une tribune publiée par Le Monde, dans son édition datée du 9 décembre, il s'exprimera pour la première fois publiquement après le référendum en Suisse sur les minarets. Le président de la République rappellera les valeurs de tolérance et d'ouverture de la France et appellera au respect mutuel entre "ceux qui arrivent" et "ceux qui accueillent".

Par référendum, le peuple suisse vient de se prononcer contre la construction de nouveaux minarets sur son territoire. Cette décision peut légitimement susciter bien des interrogations. Le référendum impose de répondre à la question posée par oui ou par non. Peut-on répondre par oui ou par non à une question aussi compliquée, qui touche à des choses aussi profondes ? Je suis convaincu que l'on ne peut que susciter des malentendus douloureux, un sentiment d'injustice, blesser les âmes en apportant une réponse aussi tranchée à un problème qui doit pouvoir être résolu au cas par cas dans le respect des convictions et des croyances de chacun.

Mais comment ne pas être stupéfait par la réaction que cette décision a suscitée dans certains milieux médiatiques et politiques de notre propre pays ? Réactions excessives, parfois caricaturales, à l'égard du peuple suisse, dont la démocratie, plus ancienne que la nôtre, a ses règles et ses traditions, qui sont celles d'une démocratie directe où le peuple a l'habitude de prendre la parole et de décider par lui-même ?

Derrière la violence de ces prises de position se cache en réalité une méfiance viscérale pour tout ce qui vient du peuple. La référence au peuple, c'est déjà, pour certains, le commencement du populisme. Mais c'est en devenant sourd aux cris du peuple, indifférent à ses difficultés, à ses sentiments, à ses aspirations, que l'on nourrit le populisme. Ce mépris du peuple, car c'est une forme de mépris, finit toujours mal. Comment s'étonner du succès des extrêmes quand on ne prend pas en compte la souffrance des électeurs ?

Ce qui vient de se passer me rappelle comment fut accueilli le rejet de la Constitution européenne en 2005. Je me souviens des paroles parfois blessantes qui ont été proférées contre cette majorité de Français qui avait choisi de dire non. C'était opposer irréductiblement la France du oui à celle du non, ouvrir une fracture qui, si elle avait dû se creuser davantage, n'aurait jamais permis à la France de reprendre sa place en Europe.

Pour réconcilier la France du oui et celle du non, il fallait d'abord essayer de comprendre ce qu'avaient voulu exprimer les Français. Il fallait admettre que cette majorité ne s'était pas égarée, mais qu'elle avait, comme la majorité des Irlandais ou la majorité des Néerlandais, exprimé ce qu'elle ressentait et rejeté en toute connaissance de cause une Europe dont elle ne voulait plus parce qu'elle donnait le sentiment d'être de plus en plus indifférente aux aspirations des peuples.

Ne pouvant changer les peuples, il fallait changer d'Europe. La France du non a commencé à se réconcilier avec celle du oui à partir du moment où, au lieu de la juger, on a cherché à la comprendre. C'est alors que, dépassant ce qui la divisait, la France a pu prendre la tête du combat pour changer l'Europe.

RIEN NE SERAIT PIRE QUE LE DÉNI

Alors, au lieu de vilipender les Suisses parce que leur réponse ne nous plaît pas, mieux vaut nous interroger sur ce qu'elle révèle. Pourquoi en Suisse, pays qui a une longue tradition d'ouverture, d'hospitalité, de tolérance, un tel rejet peut-il s'exprimer avec tant de force ? Et que répondrait le peuple français à la même question ?

Au lieu de condamner sans appel le peuple suisse, essayons aussi de comprendre ce qu'il a voulu exprimer et ce que ressentent tant de peuples en Europe, y compris le peuple français. Rien ne serait pire que le déni. Rien ne serait pire que de ne pas regarder en face la réalité des sentiments, des préoccupations, des aspirations de tant d'européens.

Comprenons bien d'abord que ce qui s'est passé n'a rien à voir avec la liberté de culte ou la liberté de conscience. Nul, pas plus en Suisse qu'ailleurs, ne songe à remettre en cause ces libertés fondamentales.

Les peuples d'Europe sont accueillants, sont tolérants, c'est dans leur nature et dans leur culture. Mais ils ne veulent pas que leur cadre de vie, leur mode de pensée et de relations sociales soient dénaturés. Et le sentiment de perdre son identité peut être une cause de profonde souffrance. La mondialisation contribue à aviver ce sentiment.

La mondialisation rend l'identité problématique parce que tout en elle concourt à l'ébranler, et elle en renforce en même temps le besoin parce que plus le monde est ouvert, plus la circulation et le brassage des idées, des hommes, des capitaux, des marchandises sont intenses, et plus on a besoin d'ancrage et de repères, plus on a besoin de sentir que l'on n'est pas seul au monde. Ce besoin d'appartenance, on peut y répondre par la tribu ou par la nation, par le communautarisme ou par la République.

L'identité nationale c'est l'antidote au tribalisme et au communautarisme. C'est pour cela que j'ai souhaité un grand débat sur l'identité nationale. Cette sourde menace que tant de gens dans nos vieilles nations européennes sentent, à tort ou à raison, peser sur leur identité, nous devons en parler tous ensemble de peur qu'à force d'être refoulé ce sentiment ne finisse par nourrir une terrible rancœur.

Les Suisses comme les Français savent que le changement est une nécessité. Leur longue histoire leur a appris que pour rester soi-même il faut accepter de changer. Comme les générations qui les ont précédés, ils savent que l'ouverture aux autres est un enrichissement. Nulle autre civilisation européenne n'a davantage pratiqué, tout au long de son histoire, le métissage des cultures qui est le contraire du communautarisme.

Le métissage c'est la volonté de vivre ensemble. Le communautarisme c'est le choix de vivre séparément. Mais le métissage ce n'est pas la négation des identités, c'est pour chacun, vis-à-vis de l'autre, la reconnaissance, la compréhension et le respect.

C'est de la part de celui qui accueille la reconnaissance de ce que l'autre peut lui apporter. C'est de la part de celui qui arrive le respect de ce qui était là avant lui. C'est de la part de celui qui accueille l'offre de partager son héritage, son histoire, sa civilisation, son art de vivre. C'est de la part de celui qui arrive la volonté de s'inscrire sans brutalité, comme naturellement, dans cette société qu'il va contribuer à transformer, dans cette histoire qu'il va désormais contribuer à écrire. La clé de cet enrichissement mutuel qu'est le métissage des idées, des pensées, des cultures, c'est une assimilation réussie.

SE GARDER DE TOUTE OSTENTATION

Respecter ceux qui arrivent, c'est leur permettre de prier dans des lieux de culte décents. On ne respecte pas les gens quand on les oblige à pratiquer leur religion dans des caves ou dans des hangars. Nous ne respectons pas nos propres valeurs en acceptant une telle situation. Car, une fois encore, la laïcité ce n'est pas le refus de toutes les religions, mais le respect de toutes les croyances. C'est un principe de neutralité, ce n'est pas un principe d'indifférence. Lorsque j'étais ministre de l'intérieur, j'ai créé le Conseil français du culte musulman (CFCM) pour que la religion musulmane soit mise sur un pied d'égalité avec toutes les autres grandes religions.

Respecter ceux qui accueillent, c'est s'efforcer de ne pas les heurter, de ne pas les choquer, c'est en respecter les valeurs, les convictions, les lois, les traditions, et les faire – au moins en partie – siennes. C'est faire siennes l'égalité de l'homme et de la femme, la laïcité, la séparation du temporel et du spirituel.

Je m'adresse à mes compatriotes musulmans pour leur dire que je ferai tout pour qu'ils se sentent des citoyens comme les autres, jouissant des mêmes droits que tous les autres à vivre leur foi, à pratiquer leur religion avec la même liberté et la même dignité. Je combattrai toute forme de discrimination.

Mais je veux leur dire aussi que, dans notre pays, où la civilisation chrétienne a laissé une trace aussi profonde, où les valeurs de la République sont partie intégrante de notre identité nationale, tout ce qui pourrait apparaître comme un défi lancé à cet héritage et à ces valeurs condamnerait à l'échec l'instauration si nécessaire d'un islam de France qui, sans rien renier de ce qui le fonde, aura su trouver en lui-même les voies par lesquelles il s'inclura sans heurt dans notre pacte social et notre pacte civique.

Chrétien, juif ou musulman, homme de foi, quelle que soit sa foi, croyant, quelle que soit sa croyance, chacun doit savoir se garder de toute ostentation et de toute provocation et, conscient de la chance qu'il a de vivre sur une terre de liberté, doit pratiquer son culte avec l'humble discrétion qui témoigne non de la tiédeur de ses convictions mais du respect fraternel qu'il éprouve vis-à-vis de celui qui ne pense pas comme lui, avec lequel il veut vivre.

Article à paraître dans l'édition du 09.12.09

Minarets: Freysinger face au monde sur Al-Jazira ce soir à 20h00

Oskar Freysinger face au monde sur Al-Jazira

Tous les mardis soir, «Directions opposées» est l'émission phare de la chaîne d'informations en continu.
Antenne 20h ce soir.
à voir ici

http://english.aljazeera.net/watch_now/



Oskar Freysinger fera face au monde arabe ce soir sur Al-Jazira. Le Matin explique que l'UDC valaisan, fer de lance de l'initiative anti-minarets, est l'invité d'une émission hautement polémique sur l'expansion de l'islamophobie en Europe. L'inquiétude pointe chez certains parlementaires à Berne. De son côté, le Bund présente la planisphère de la corruption, sur laquelle la Suisse fait plutôt bonne figure. A Genève, les plans du nouveau Conseil d'Etat sont analysés par la Tribune.

Oskar Freysinger face au monde arabe Oskar Freysinger est ce soir l'invité de la chaîne arabe Al-Jazira, raconte Le Matin , qui annonçait hier la tenue de ce débat dans l'émission phare de la chaîne d'informations en continu. En direct et en prime time devant 80 millions de téléspectateurs arabes, l'UDC valaisan a accepté de débattre. Face à lui Azam Hamimi, un proche du Hamas, qui défend les attentats suicide. Le Matin suspecte Oskar Freysinger d'ignorer le ton de l'émission. Le principe de ce show intitulé "directions opposées": un combat de coq de 60 minutes. "Le rôle du journaliste est de provoquer les interlocuteurs", précise Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherches sur le monde arabe et méditerranéen. Et d'ajouter: "Oskar Freysinger a une lourde responsabilité. Il ne devra pas déraper. Pour beaucoup de téléspectateurs arabes, il incarnera la voix officielle de la Suisse". A Berne, plusieurs parlementaires cachaient mal des grimaces de crispation. D'autant que le thème du débat, "la montée de l'islamophobie en Europe", veut prouver qu! e le modèle suisse est en train de s'exporter. "Le mieux, répond Oskar Freysinger, qui sera en duplex de Berne, est que j'y aille au naturel. J'expliquerai que le vote sur les minarets n'est pas contre l'islam, ni les musulmans". Antenne 20h ce soir.

Minaret ban wins Swiss support

About 400,000 Muslims live in Switzerland, most from the former Yugoslavia and Turkey [Reuters]

Voters in Switzerland have approved a ban on the construction of minarets on mosques, official results show.

Of those who cast votes in Sunday's poll, 57.5 per cent approved the ban, while only four cantons out of 26 rejected the proposals.

The result paves the way for a constitutional amendment to be made.

"The Federal Council [government] respects this decision. Consequently the construction of new minarets in Switzerland is no longer permitted," the government, which had opposed the ban, said in a statement.

The Swiss People's Party (SVP) had forced a referendum on the issue after it collected 100,000 signatures within 18 months from eligible voters.

Unexpected result

Alan Fisher, Al Jazeera's correspondent in Bern, the Swiss capital, said: "There is concern in Switzerland undoubtedly about what is being seen as the spread of radical Islam, but the Muslim community here has always been regarded as fairly moderate.

in depth

  Swiss brace for minaret backlash
"They were saying that they wanted to see this proposal defeated, so I'm sure it is a real shock to them that at the moment we are seeing that most of the people here have voted in favour of [the ban]."

After the official results were known, far-right politicians celebrated, while the government sought to assure the Muslim minority that a ban on minarets was "not a rejection of the Muslim community, religion or culture".

Eveline Widmer-Schlumpf, Switzerland's justice minister, said the result "reflects fears among the population of Islamic fundamentalist tendencies".

"These concerns have to be taken seriously ... However, the Federal Council takes the view that a ban on the construction of new minarets is not a feasible means of countering extremist tendencies," she said.

Farhad Afshar, who heads the Co-ordination of Islamic Organisations in Switzerland, said that "the most painful for us is not the minaret ban, but the symbol sent by this vote."

'Anti-Islamic hate'

Supporters of the ban say minarets represent the growth of an alien ideology and legal system that have no place in the Swiss democracy.

"Forced marriages and other things like cemeteries separating the pure and impure - we don't have that in Switzerland, and we do not want to introduce it," Ulrich Schlueer, co-president of the Initiative Committee to ban minarets, said.

FROM THE BLOGS
A shocking result
By Alan Fisher 
in
"Therefore, there's no room for minarets in Switzerland."

But Switzerland's Muslims said that the referendum had fuelled anti-Islamic feeling in the country.

"The initiators have achieved something everyone wanted to prevent, and that is to influence and change the relations to Muslims and their social integration in a negative way," Taner Hatipoglu, the president of the Federation of Islamic Organisations in Zurich, said.

"We are frightened, and if the atmosphere continues to be like this and if the anti-Islamic hate increases, then the Muslims indeed will not feel safe anymore. This of course is very unpleasant."

About 400,000 Muslims live in Switzerland, whose population is just under eight million. Most Muslim citizens are immigrants from the former Yugoslavia and Turkey.

Although Islam is the country's second largest religion after Christianity, there are only four mosques with minarets in the whole country.

Posters by those backing the ban showed a figure of a woman shrouded from head to foot in a burka. Behind her is the Swiss flag, shaped like a map of the country, with black minarets shooting up out of it like missiles.

The cities of Basel, Lausanne and Fribourg banned the billboards, saying they painted a "racist, disrespectful and dangerous image" of Islam.

The United Nations Human Rights Committee called the posters discriminatory and said Switzerland would violate international law if it bans minarets.

 Source: Al Jazeera and agencies




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dimanche 6 décembre 2009

Le Vatican souhaite un système basé sur la justice sociale

http://a33.idata.over-blog.com/500x311/1/18/64/00/design/echanges-20commerce-20OMC-2007.jpg

Le Saint-Siège souhaite un système de commerce basé sur la justice sociale

 

 

Intervention de Mgr Tomasi à une conférence de l'OMC

 

 

ROME, Vendredi 4 Décembre 2009 (ZENIT.org <http://www.zenit.org/french> ) - Face à une situation économique et financière qui touche surtout les populations les plus désavantagées, un système de commerce fondé sur la justice sociale est nécessaire, a affirmé Mgr Silvano Maria Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations unies à Genève.

 

Intervenant à une conférence de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC), le 30 novembre dernier, il a souligné combien « la crise économique actuelle est pesamment retombée sur les pauvres du monde ». Ses propos ont été rapportés par Radio Vatican, le 3 décembre.

 

Lors de cette réunion de l'OMC, à laquelle ont participé les ministres des 139 pays membres de l'organisme, le haut prélat a invité la communauté internationale « à mener une action qui porte les pays développés et en voie de développement sur la voie de la reprise et de la croissance ».

 

Citant l'encyclique Caritas in veritate, il a estimé que « chaque pays a le droit de définir son propre modèle économique », mais que cela doit se passer « dans le domaine d'une globalisation où la solidarité, les investissements, (...) la capacité de construire et de partager soient mis au service d'un développement » fondé « sur le caractère central de la personne ».

 

C'est pourquoi il a invité à reconnaître que tout être humain a une dignité et le droit de satisfaire ses aspirations, même dans des processus économiques.

 

C'est pourquoi le marché doit être tourné vers le « bien commun », répondant aussi et surtout aux besoins des plus pauvres.

 

Mgr Tomasi a enfin souhaité « un pas décisif vers un système de commerce basé sur le principe de la justice sociale ».

 

Solutions pratiques:


http://www.union-ch.com/file/Speeches_and_workshops_of_the_03_04_.pdf


vendredi 4 décembre 2009

L'asloca abuse. Ne louez plus de chambres aux étudiants.

PROTECTION DES LOCATAIRES : Le rôle néfaste de l'ASLOCA

http://versdemain.org/images/Marais.gif

Les étudiants, au lieu de réféchir et de lutter contre les vrais responsables de la crise, vous agrippent pour vous faire couler dans leur marais, avec l'aide de profesionnels de la lutte des classes ...

Ne louez pas de chambres même meublées aux étudiants, l'Asloca peut vouloir vous forcer à garder des étudiants qui veulent s'incruster pour plus d'une année, même si l'étudiant ne vous paye pas, profite de votre ligne téléphonique ou Adsl, n'est plus étudiant ( sic ), fait du bruit, ne nettoie pas la cuisine, la sallle de bain, les toilettes, ses crottes de chat ou autres, pue, fume de la drogue ou même pire, boit, devient ivrogne, vous agresse verbalement, ment, ne vous dit plus bonjour et ne cherche même pas la paix. Il vous convoquera en justice et fera traîner volontairement le choses pendant des mois, soit le plus longtemps possible par des procédures abusives, téméraires, coûteuses et lentes.

Bref, il vous fera souffrir et péter les plombs, avec l'appui de spécialistes en manipulation sans foi ni loi. Vous ne serez plus chez vous et tout ce que vous avez fait pour être sympa sera utilisé contre vous et votre famille.

Ils peuvent même vous empêcher de faire des travaux urgents dans votre appartement...

Exemples de courriers:

Nous avons toujours été trop patients avec vos retards de paiements qui perdurent de manière régulière. Cinq mois de loyers impayés. De plus, nous avons appris incidememment que vous n'êtes plus étudiantes et que vous avez un travail, vous  auriez quand même pu nous le dire et payer plus que les conditions de faveur qui vous sont faites.

Nous avons toujours été conciliants avec vos demandes

En remerciement, vous nous traînez en justice sans même essayer de discuter et vous répandez votre mauvais esprit autour de vous.

Vous n'avez rien compris à la Suisse ni à ses habitants et à leur esprit de paix et de négociation.

Nous sommes très déçus de votre ingratitude et de votre méchanceté

Vos agissements sont  inqualifiables et irréfléchis

Vos versements DOIVENT ÊTRE FAITS PONCTUELLEMENT SUR LA BANQUE xxx et seulement là, y compris pour les factures de téléphone et ADSL des lignes que nous mettions à votre disposition. Vous êtes donc en demeure de les payer.

...
Mademoiselle,

Nous avions eu une discussion aimable il y a quelques jours et nous étions prêts à vous faire encore des conditions de faveur, malgré les chats ( mon meilleur ami y est allergique) et le fait que votre "ami" M. yyyy imposé fasse de graves problèmes et refuse de partir. Vous vous étiez engagée pour lui par écrit à 3 mois au maximum. De plus, vos propres loyers ont eu des retards de paiements trop nombreux. ...
Vous nous demandez les raisons, que vous aviez déjà reçues par écrit et par oral, voir ci-dessous des extraits de notre dernier recommandé du z octobre.
« Comme vous le savez, nous avons x enfants qui reviennent et devons reprendre les locaux pour ceux-ci, après des rénovations qui vont commencer dans quelques jours. …
Nous confirmons donc la résiliation de tous les contrats pour raisons familiales selon art. 271, al.3 let a du CO, qui, pour des meublés et comme signalé plusieurs fois, sont à très courtes échéances de 2 semaines ». Vous le savez depuis des mois, par oral et par écrit.
D'autre part, le délai de résiliation pour une chambre meublée est en droit suisse de 2 semaines. Nous confirmons donc que la résiliation de tous les contrats a été faite dans les règles, y compris ceux que vous auriez pu faire en sous sous-location. Vous en avez déjà reconnu la bonne réception et compréhension, notamment par les nombreux préavis oraux et écrits et notamment par votre mail du 14 août 2009.
Nous refusons donc votre demande vu votre mauvaise foi évidente et nous vous prions de faire partir comme convenu votre sous sous-locataire qui nous doit les loyers et frais en retards et dont vous êtes solidairement responsable. La propreté des lieux est de plus trop douteuse.
Vu les travaux notamment de peinture, de ponçage et de réfection des parquets, vous serez de toute façon obligée de déménager de chambre et de quitter votre chambre actuelle, de même pour yyy.  Nous vous prions de nous répondre immédiatement de la bonne réception de ce texte et de nous faire savoir de votre date de reddition des locaux propres dès que possible, mais en tout cas à la fin du mois de Novembre, sauf accord spécifique et négocié par écrit ..., en tenant des travaux qui vont commencer rapidement.

Avec mes meilleures salutations.

Les travaux sont impossibles et elles restent dans la chambre...

Mademoiselle,

Ce sont mes lignes de télécommunications personnelles, vous n'y avez aucun droit.

J'ai été trop bon de vous les laisser à bien plalre et en confiance, avec tous les abus déjà commis à ma charge, dont de nombreux téléphones jamais payés à des numéros surtaxés de conseils juridiques très coûteux...

...

Je vous tient responsable de tous les frais et abus sur ces lignes.

Autres commentaires:

Ils restent des mois à vous pourrir la vie...

D' autres attaques sont  portées contre l'ASLOCA. 

A Genève, on attribue la responsabilité de la crise du logement à l'ASLOCA.

D'aurtes parlent de guerre sociale voulue et organisée pour réduire les logements loués à peau de chagrin.

Dans le canton de Vaud, on s'est mis à rêver de se débarrasser de l'ASLOCA en renforçant l'action politique en faveur du propriétaire sur le terrain fiscal, terrain sur lequel l'ASLOCA n'aurait pas prise.


Plus sur www.pavie.ch



Embryons humains dans les vaccins A H1N1 ? Questions parlementaires suisses


Cellules diploïdes ? Cellules de mamifères ? Cellules souches  humaines ? On nous prend pour du lard et du cochon...

Objets parlementaires suisses.

09.5635 – Heure des questions. Question

Grippe H1N1

Déposé par
Date de dépôt
07.12.2009
Déposé au
Conseil national
 

Texte déposé

Est-il exact que les produits suivants: aluminium, antigel, détergent, mercure, etc. entrent aussi dans la composition des vaccins contre la grippe H1N1 et ne figurent pas sur le site de Swissmedic et que les "cellules" qui entrent dans la composition du Celtura, administré tout spécialement aux enfants suisses, sont élaborées sur la base d'enfants avortés et non pas de "reins de chiens" ou de "cellules de mammifères", comme annoncé dans les communiqués successifs de Novartis et de Swissmedic?


Curia Vista - Objets parlementaires

09.3928 – Interpellation

Pandémie annoncée

Déposé par
Date de dépôt
25.09.2009
Déposé au
Conseil national
Etat des délibérations
Non encore traité au conseil
 

Texte déposé

1. Existe-t-il aussi en Suisse, à l'instar des USA,

- un plan de vaccination obligatoire ou du moins généralisé avec le recours à l'armée, etc. contre le virus de la grippe dite "porcine"?

- d'autres ordonnances secrètes liées à cette "pandémie"?

- des documents officiels, voire inconnus etc. qui protègent les entreprises pharmaceutiques suisses de toutes poursuites pénales et civiles en cas de graves atteintes à la santé provoquées par le vaccin?

2. Quels sont les coûts prévus de la lutte contre cette pandémie qui incomberont à la collectivité publique?

3. N'y a-t-il aucun doute scientifique sur le fait que les mesures prises sont en adéquation avec le danger et que le remède n'est pas pire que le mal?

Réponse du Conseil fédéral du 18.11.2009

Question 1 : l'organisation de la vaccination et sa réalisation incombent aux cantons. Le vaccin est disponible en quantité suffisante pour que toutes les personnes qui le souhaitent puissent se faire vacciner. La vaccination est dans tous les cas facultative pour la population.

L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a publié le 12 octobre 2009 ses recommandations de vaccination. Ces dernières sont basées sur les recommandations de la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) du 13 août 2009. La vaccination contre la grippe pandémique est recommandée aux personnes présentant un risque accru de complications (p. ex., femmes enceintes, personnes souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires chroniques) et à quiconque est susceptible de transmettre le virus à ces personnes (p. ex., professionnels de la santé ou personnes en charge de nourrissons jusqu'à six mois).

La mise en oeuvre des mesures de lutte contre la pandémie ne fait l'objet d'aucun accord ou ordonnance à caractère secret. Elle découle de la loi sur les épidémies (RS 818.101) et de l'ordonnance sur la pandémie d'influenza (RS 818.101.23).

Aucun document secret ne règle non plus la question de la responsabilité civile en cas de dommages potentiels liés à une vaccination contre la grippe pandémique H1N1. La responsabilité civile suit avant tout les règles usuelles sur la responsabilité applicables à n'importe quel autre médicament ou vaccin. Le producteur (ou le distributeur) est ainsi soumis à la loi sur la responsabilité du fait des produits si, suite à un usage conforme à sa destination, un produit thérapeutique (p. ex. médicament ou vaccin) provoque un dommage chez la personne à qui il a été administré. Autrement dit, les contrats conclus avec les deux fabricants du vaccin, Novartis et GlaxoSmithKline, n'impliquent aucune autre responsabilité civile pour la Confédération. Cette dernière a seulement accepté de régler, dans certains cas, d'éventuels dommages que les fabricants pourraient subir en raison de cette responsabilité civile (réparation des dommages par la Confédération).

Question 2 : le Conseil fédéral s'est déjà exprimé, à l'heure des questions du 22 septembre 2009, sur les coûts économiques de la pandémie (09.5437 Heim). L'estimation des conséquences économiques comporte de nombreuses incertitudes, comme l'ampleur et la durée de la pandémie, la manière de réagir de la population et des entreprises ainsi que les mesures adoptées par les pays voisins. Il n'est pas davantage possible d'extrapoler à partir de pandémies antérieures, vu que les conditions ne sont pas les mêmes. Ainsi, les informations à disposition ne suffisent pas pour justifier une limitation du champ des scénarios possibles. Le Conseil fédéral renonce dès lors à chiffrer les effets macroéconomiques de la grippe pandémique (H1N1) 2009.

Question 3 : la stratégie de prévention et de lutte adoptée par la Suisse vise à retarder autant que possible l'apparition de la vague pandémique en Suisse, pour qu'un maximum de personnes faisant partie d'un groupe à risque puissent se faire vacciner à temps. La mise au point de cette stratégie et des mesures qui en découlent s'effectue en étroite collaboration avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC). Les comportements ou mesures sanitaires recommandés dans le cadre de la campagne d'information et de sensibilisation sont adaptés au contexte. Le Conseil fédéral s'est déjà exprimé à ce sujet à l'heure des questions du 22 septembre 2009 (09.5414 Fehr Jacqueline et 09.5436 Heim). La grippe pandémique s'est propagée au cours des dernières semaines dans l'hémisphère sud et a provoqué des flambées dans beaucoup de pays. Une vague comparable est attendue au cours du semestre d'hiver dans l'hémisphère nord. Même s'il est difficile de prévoir le début de la vague pandémique et quel en sera le degré de gravité, le Conseil fédéral part de l'idée que ces prochains mois, davantage de personnes contracteront la grippe pandémique que la grippe saisonnière. Les capacités du système de santé suisse devraient toutefois être suffisantes.

 

Conseil prioritaire


Curia Vista - Objets parlementaires

09.5541 – Heure des questions. Question

Pandémie. Accord avec l'OMS et contrats financiers

Déposé par
Date de dépôt
30.11.2009
Déposé au
Conseil national
Etat des délibérations
Liquidé
 

Texte déposé

- Le Conseil fédéral aurait-il l'obligeance de confirmer aux parlementaires des deux Chambres la teneur exacte et sans ambigüité de l'accord passé et signé en 2005 avec l'OMS, et qui prévoit l'obligation d'une vaccination de la population suisse par l'armée en cas de Pandémie?

- D'autre part, le Conseil fédéral (OFSP, Swissmedic, etc.) mettra-t-il du moins et de suite à disposition des parlementaires des deux Chambres et des médias l'ensemble des contrats financiers, etc. - Avec toutes leurs annexes contenant notamment des clauses spéciales de confidentialité - passés avec les deux entreprises (GSK et Novartis) qui livrent les vaccins Pandemrix, Focetria et Celtura ainsi que leurs compositions exactes et détaillées?

 
 

Descripteurs (en allemand):

Aide

Indexation complémentaire:

2841


Conseil national

Cosignataires (8)



jeudi 3 décembre 2009

La pandémie de la peur: A h1n1

La pandémie de la peur: entretien avec Bernard Dugué

BDuguérecadre

Bernard Dugué est l'un des chroniqueurs les plus attentifs de la panique H1N1 en France. A l'occasion de la sortie de son livre
H1N1, la pandémie de la peur, nous lui avons soumis une petite "foire aux questions".



Pourquoi cet intérêt si aigu et si précoce pour la grippe A de 2009?
Tous les phénomènes sociaux m'intéressent et si la grippe H1N1 a suscité mon attention, c'est parce qu'elle m'a semblé tracer quelque chose d'assez inédit, une sorte de rupture, un fait de société sortant de l'ordinaire, contrastant avec le déroulement de la grippe saisonnière que l'on connaît chaque année sans qu'une telle couverture médiatique ne se déploie. 2009 est une année étrange.

A quel moment avez-vous eu le soupçon d'une dérive ?  
J'ai pressenti une sorte de « cabale » début mai. Je ne sais pas quels éléments ont été déterminants mais mon intuition rationnelle a capté très vite une distorsion entre la réalité de cette nouvelle épidémie grippale et la dramatisation médiatique qui s'en est suivi. Il y a eu deux vagues d'alarmes. Début mai, puis début juin lorsque les autorités ont évoqué une campagne nationale de vaccination. Tous les éléments livrés ensuite dans les médias pouvaient faire l'objet d'une critique et forger la thèse complémentaire d'un affolement de la machine sanitaire et médiatique. 
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Panique grippale au festival EXIT, juillet 2009.
Photo SD


Quelles conclusions générales tirez-vous du déroulement de cette pandémie?
Les réflexions sociologiques et philosophiques sont arrivées au moment où je rédigeais les billets sur Agoravox. Je les ai réservées pour écrire ce livre sur la pandémie de la peur. La machine sanitaire s'était emballée, montrant les traits d'un activisme intempestif signé comme dévoilement de la machine technicienne et pragmatique: quand un plan est élaboré il faut s'en servir. La médecine industrielle est devenue une excroissance qui se développe pour partie indépendamment des nécessités rationnelles de la société. Quant au motif philosophique qui génère l'atmosphère propice au déroulement de cette mobilisation contre la grippe, il est aussi clair: peur, hypertrophie d'un système. En bref, c'est parce que le développement technique, technoscientifique et technocratique est abouti qu'il peut engendrer ces excroissances sanitaires sans commune mesure avec le danger réel d'un virus grippal. 

Comment les citoyens peuvent-ils se défendre face à cette peur ? 
Il n'y a qu'une seule possibilité: l'instruction, la raison. Le citoyen peut se protéger des vagues d'affolement s'il a atteint un seuil d'immunité rationnelle face à des diffusions intempestives d'informations anxiogènes. Nul ne peut savoir comment va réagir un individu mais une chose est sûre, si les gens ont les moyens d'accéder à une vision contrastée des choses, une vision qui n'est pas celle que veulent imposer les instances intéressées au profit et à la domination, eh bien ces gens vont se mettre à douter et finiront par se forger une opinion raisonnée des peurs diffusées par ceux qui ont peur eux-mêmes… ou qui ont intérêt à faire peur.

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